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De l'Everest au Machu Picchu...
4 mars 2010

SALAR M'A TUER...

23/02/2010 - La traversée du bonheur...

Je profite une nouvelle fois du soleil matinal afin de procéder a une petite séance photos de Tupiza au reveil... Les rues d'abord désertes s'emplissent peu a peu d'écoliers et de commerçants. Je prends mon petit dej au mercado central et commande un "comme eux", se référant aux quelques locaux déjà attables! J'ai donc droit a un grand verre contenant un mélange de deux "jus de fruits" épais bouillants dans de grosses marmites, ainsi que deux sortes de "bugnes au fromage"... Je complète le tout en achetant trois figues de barbaries (épluchées s'il vous plait!) pour 10 centimes d'euro... J'achète mon ticket de bus pour Uyuni et fais mes "au revoirs" définitifs a Julie Morrison et Antho Lennon qui émergent... Mon bus part a 10h et est censé arriver vers 16h a Uyuni... En Argentine, quel que soient l'état de la route, les bus étaient en grande majorité tres confortables... La, je retrouve une nouvelle fois quelques réminiscences nepalaises, mais ça reste correct!  Je lutte pour ne pas somnoler durant la première partie du trajet car les paysages sont sublimes. Nous faisons une etape "repas" a Atocha ou j'achète quelques fruits et déguste un ragoût viande et patates avec les doigts puisque servi versé dans un petit sac plastique, sans couverts... Je remonte dans le bus, et a 16h30, nous sommes a 25 km d'Uyuni quand le bus s'arrête, comme tous ceux qui le précède... En effet, un pont a été emporté par un torrent de boue dans la journée, et même si le niveau d'eau a un peu baissé, les bus ne peuvent passer... Nous sommes donc tous "invite" a en descendre, prendre nos affaires sur le dos, relever nos pantalons et quitter chaussures et chaussettes pour traverser la coulée de boue a pieds jusqu'a la voie ferrée parallèle a la route, marcher 15 mn sur la voie ferrée, et retraverser la rivière jusqu'à d'autres bus qui nous attendent quelques centaines de mètres plus loin... Avec mes deux sacs sur le dos (26kg pas vraiment équilibrés), la double traversée fut déjà pittoresque, de la boue jusqu'aux cuisses, les pieds glissants a chaque pas... Mais ce que je retiendrais de cette journée fut qu'apres la seconde traversée, j'ai posé mes sacs au sec sur la rive, et j'ai refait une vingtaine de traversées en aidant des locaux, j'ai tenu par la main des petites mamies un peu apeurées, j'ai porte des enfants dans mes bras ou sur mon dos, ou des sacs de riz que leur propriétaire ne pouvaient transporter... Et pour la première fois, j'ai vu un regard différent de la part de tous ces boliviens a qui je venais en aide, mon statut de "touriste" s'est enfin un peu estompé... Ca n'est pas grand chose, je ne leur ai pas sauve la vie, juste évité une glissade, mais leur regard ou poignées de main resteront comme l'un de mes plus beaux souvenirs lors de ce voyage... Arrive a Uyuni vers 19 heures, le temps de trouver un logement, la plupart des agences ont ferme... En outre, apres mon sympathique bain de boue, j'apprends qu'il m'est impossible de me doucher ce soir, demain apres 8 heures, peut-être... Je vais donc dîner, la seule chose qu'il me reste a faire, et comprend qu'a Uyuni, décidément, il va me falloir oublier la joie de vivre des dernières villes traversées. Ici, personne ne sourit, dans les restos comme a l'auberge, les contacts sont froids voire agressifs, je mettrais ça sur le compte de la pénurie d'eau qui sévit sur le village depuis trois jours... Les pâtes en tous cas sont excellentes, et en sortant du resto, je suis saisi par le froid, ça faisait bien longtemps que ça ne m'etait plus arrive, mais il me faut bien réaliser que je suis a 3600m!

24/02/2010 - Uyuni, ville sans eau, mais sous les eaux!

Rationnement d'eau oblige, la journée débute par une douche froide et minutée, 5 mn pas plus, c'est tout de même appréciable apres le bain de boue de la veille... Après ça, je pars faire le tour des agences au cas ou je puisse décoller dans la journée, mais mes exigences semblent difficilement conciliables avec la période... Je souhaiterais réaliser un tour de 5 jours comprenant l'ascension du volcan Licancabur, mais on est en période touristique creuse, et les agences voulant avant-tout remplir les 4*4, ne proposent que des virées d'une (Salar) ou trois journées (Salar + Sud Lipez)... La plupart me proposent donc d'intégrer un tour sur trois jours, et arrivé pres du Licancabur, le 4*4 me dépose pres du seul hébergement... A partir de la, je me débrouille pour trouver un guide et un moyen de transport pour le retour... La solution parait jouable mais je décide de persévérer dans mes recherches, pas de decision précipitée concernant ce que je considère comme l'une des dernières merveilles de mon voyage! Je resterai donc a Uyuni aujourd'hui, ce ne peut être que favorable a mon acclimatation... Je me balade dans cette cite quelque peu austère, qui doit être un quadrillage parfait de 7 ou 8 avenues, allant du marche couvert aux odeurs si particulières jusqu'aux écoles primaires ou convergent avec moi une foule de petits boliviens en uniformes... Je constate avec bonheur qu'entre 10h30 et 16h, c'est a dire a partir du moment ou le flot de touristes du jour part en excursion et avant que celui du lendemain n'arrive, la ville change de visage, la vie bolivienne reprend son cours, dynamique et authentique... Dans l'aprem, je flâne, passe un peu de temps a écrire sur la place centrale et continue a farfouiller un peu auprès des agences... Le soir venu, mon choix n'est toujours pas arrête quand a mon prestataire du lendemain, mais deux ou trois propositions se détachent largement... La nuit porte conseil!

25/02/2010 - Sous la mer...le sel!

Ce matin, la pénurie est telle qu'il n'est plus possible du tout de se doucher... Peu importe, je suis décide a aller réserver mon tour auprès de l'Agence Colque Tours, l'une des plus anciennes de la ville, et les seuls me garantissant un moyen de transport sur pour le retour et le nom d'un guide sur place pour l'ascension... Malheureusement, ils m'informent que la soirée n'a pas été fructueuse pour eux et qu'aucun de leur 4*4 ne pars aujourd'hui, peut-être demain... Je ne souhaite pas attendre et passe au plan B, l'agence Inca Huasi, elle aussi assez ancienne et de bonne réputation, dont le principal argument est "tu payes 50% d'avance, et 50% au retour"... Mais au moment de faire affaire, mon interlocuteur me dit que malheureusement, les routes du salar sont peu praticables a cause des pluies diluviennes de ces derniers jours, et que leurs véhicules n'iront pas jusqu'à la Isla del Pescado cette semaine... Tenant absolument a rallier cet îlot de terre jonche de cactus au milieu du désert de sel blanc, je file a ma troisième agence (Monte-Blanco), qui elle me dit qu'effectivement l'accès est difficile mais que sans pluie dans la journée, ses 4*4 iront! J'accepte donc le deal vers 9h30, avec un départ prévu a 10h30! Petit contretemps, le couple d'americains avec qui je devais partir se fait porter pale, je suis donc "reverse" dans un 4*4 de l'agence Lipez (en fait, en période creuse, les agences concluent des accords pour se refiler des clients et remplir les véhicules...), embarquant avec 3 australiens et une espagnole. Rick, Kate et Kylie ont 26 ans et le courant passe très vite entre nous... Fabiola doit avoir une petite quarantaine d'années, joviale et intarissable... Andres, notre chauffeur, est un bolivien d'une quarantaine d'années également... Andres et Fabiola ne parlent qu'espagnol, et mes 3 aussies qu'anglais, je comprends vite quel va être mon "rôle" durant ces 3 jours, "Google Traduction" aurait dit Max sur l'Ile de Paques... Après un premier arrêt sans grand intérêt auprès d'un cimetière ferroviaire déjà complètement pris d'assaut par une vingtaine de 4*4 arrives avant nous, nous continuons jusqu'à Colchani, village des travailleurs du sel en bordure du Salar, ou nous déjeunons... La pluie commence a tomber, cela n'annonce rien de tres réjouissant... C'est sous le déluge que nous faisons notre entrée sur un Salar, peu conforme a ce a quoi nous nous attendions puisque recouvert de 10 a 20 cm d'eau... Le Salar est inondé!! Nous progressons tout de même jusqu'à des cônes de sel auprès desquels notre chauffeur nous propose une séance photos si on le souhaite... On enfile nos vêtements étanches en haut, enlevons nos chaussures et remontons nos pantalons pour le bas, et comme bien d'autres avant nous, faisons quelques cliches en montant sur les tas de sel... De retour a la voiture, un camion arrive dans notre direction et nous barre la route, un homme en descend et commence a venir parler a notre chauffeur de manière peu amicale... Je comprends que ces tas de sel sur lesquels bon nombre de touriste ont "joué" a se prendre en photos sont le résultat du travail de ces ouvriers, travail déjà pénible en temps normal, mais probablement encore plus pénible dans ces conditions aquatiques... Ils sont paye 60 centimes d'euro la tonne de sel fournie et nous venons de nous permettre de piétiner leur travail pour trois photos de vacances... C'est officiel, même involontairement, je viens de devenir l'espace de 10 minutes le touriste que je déteste! Notre chauffeur a le sang chaud et explique a l'autre qu'il fait son boulot ni plus ni moins, le ton monte très vite, j'ouvre ma fenêtre et me confonds en excuse devant l'ouvrier, ce qui semble le surprendre mais le calme et désamorce la situation... Nous repartons et faisons halte 20 km plus loin à "l'hôtel de sel", faisant aussi office de mini-musée, construit la au milieu de nulle-part. Notre chauffeur nous annonce que nous n'irons pas plus loin dans le salar en raison des conditions météo, trop de risques de se perdre (les indications sont immergées...) ou d'y laisser la peau de notre 4*4 dont les circuits électriques n'aiment pas trop les bains d'eau salée... Nous avons donc droit a une large pause en ces lieux, dont l'originalité nous invite a une séance photo des plus conceptuelle, jouant avec les distances et cette profondeur infinie... A quatre, notre imagination décuple, et nous y prenons beaucoup de plaisir, le cadre est tellement unique! En fin de journée, retour sur Uyuni, puis passage par une route alternative afin de rejoindre notre itinéraire du lendemain en évitant le salar. L'hotel ou notre chauffeur comptait s'arrêter, a San Christobald, est déjà plein, ce qui nous oblige a continuer de rouler durant 1h30 sur une route boueuse, dans le noir le plus total, et sous une pluie battante... A 21 heures, nous sommes a destination, un début de tourista dans la journée et un bon mal de crane m'incitent a ne manger qu'un peu de riz et a filer au dodo...

26/02/2010 - Lagunes, deserts et sueurs froides...

Reveil un peu nauséeux, il faut dire que j'ai peu dormi cette nuit, peu aide par Fabiola qui est a peu pres aussi intarissable en journée que durant son sommeil et Kylie dont les ronflements n'auraient rien a envier a un fier bûcheron canadien... J'avale juste un mate de coca, et nous partons pour le Sud-Lipez. L'intensité du soleil ce matin confère a l'ensemble des paysages traverses une beauté grandiose... De lagunes entourées d'herbes ou paissent des troupeaux de lamas, aux hameaux de maisons en pisé perdues au milieu de nulle-part, jusqu'aux altiplanos déserts au bout desquels se dressent des monts pelés et volcans enneiges, le tout culminant a plus de 5000m... Le début de journée est consacre a plusieurs lagunes, plus ou moins soufrées, en témoigne la présence ou non de grandes colonies de flamands roses... A midi, nous pique-niquons en compagnie des occupants de l'autre 4*4 de la même agence, deux jeunes français réalisant une année de leurs études d'architecture a La Paz, rejoints par les parents nantais de la jeune fille pour deux semaines de vacances... Le parcours de l'aprem sera nettement plus aride, on abandonne nos lagunes pour pour un vrai désert de sable ocre, et le spectacle de nos jeeps se suivant a distance et roulant a belle allure de dunes en dunes dans cet environnement démesuré n'est pas sans me rappeler des images de jeunesse du Paris-Dakar! A mesure que la chaleur monte, je faiblis, mais arrive tout de même a rassembler quelque forces afin d'admirer le dernier point sublime du jour, el arbol de piedra (l'arbre de pierre), sculpture naturelle au milieu de ce désert d'altitude... Vers 16 heures, nous sommes sur notre lieu d'hebergement, je m'écroule sur mon lit sans avoir eu la force de transporter mon sac jusque dans la chambre... S'en suivront six ou sept heures de maux de tete, sueurs froides, bouffées de chaleur, douleurs stomacales... Malgre la fatigue, impossible de trouver le sommeil, et mes rares tentatives visant a aller au moins aux toilettes sont vaines, mes jambes ne me portent pas et je suis pris de vertiges... Vers 23 heures, j'arriverais enfin a mener a bien une expédition jusqu'aux toilettes, puis a m'endormir...

27/02/2010 - Du Licancabur a l'hopital...

Reveil a 4h30 du matin car l'objectif est d'arriver aux "termales" (bassins d'eau chaude baignables) pour le lever du soleil... Toujours sans forces, je me traîne jusqu'à la voiture afin d'y terminer ma nuit, dormir me permet également de moins subir les soubresauts de la route... Nous passons a 5000m dans une zone parsemée de geysers en activite, et même s'ils sont moins impressionnants par la taille que ceux vus en Nouvelle-Zelande, ils sont eux parfaitement naturels et non entoures de barrières ou gradins, intacts dans leur environnement! Vers 6h30, nous sommes aux fameuses "termales calientes", et chaque jeep se vide de ses occupants, qui eux même se retrouventt en maillots et bikinis (alors qu'on dépasse de peu le 0 degré) afin d'aller faire trempette... De mon cote, je reste "au chaud" dans le 4*4 et rejoint tout ce beau monde 1/2h plus tard pour le petit-dej durant lequel j'avale difficilement 1/2 pancake... Après le lever du soleil, nous filons a l'extrême sud du Sud-Lipez, empruntant la route splendide et lunaire traversant le désert de Dali et allant jusqu'à la Laguna Verde, au pied du Licancabur... Inutile de vous dire qu'au vu de mon état, j'ai abandonné tout espoir de gravir ce 6000 qui me tendait les bras et compte faire route retour pour Uyuni avec l'ensemble du groupe des ce soir... Il est maintenant tant d'entamer notre long trajet retour, durant lequel, lorsque nous faisons halte a un endroit, je descends de voiture quand j'en ai la force, ou "sous-loue" mon appareil photo a Kylie sinon afin qu'elle fasse quelques prises... Mes co-voyageurs me soutiennent comme ils peuvent, sont très serviables, et évitent notamment de me solliciter sans cesse pour des traductions aujourd'hui ce qui me soulage un peu les neurones... Ces huit heures de route n'en restent pas moins éprouvantes, notamment lors des heures chaudes, mais cela ne m'empêche pas d'apprécier de nouveaux paysages, un peu moins sauvages et un peu plus agricoles, avec de grands champs de quinoa a perte de vue... A 17 heures, nous déposons les 4 aussies (on en a récupéré une en route dont le 4*4 était en rade...) devant l'agence a Uyuni, et a ma grande surprise, Fabiola insiste pour m'accompagner jusqu'à l'hôpital, au cas ou j'ai du mal a expliquer mon etat... Il y a un "hôpital" et deux cliniques privées a Uyuni, j'opte pour la clinique la plus proche, et après avoir vu une infirmière, puis le médecin de garde, je demande a passer la nuit ici en voyant qu'eux ne se dirigent pas vers cette solution... Ils diagnostiquent une gastro-enterite avec forte déshydratation, mais je crois peu en la gastro, tous les médicaments ingerés depuis trois jours auraient suffi a la combattre... Je suis donc place sous-perfusion, et commence a essayer de prendre un peu de repos lorsque l'on m'annonce "une visite"... Il s'agit d'Amalia, la responsable de l'agence qui m'a vendu le tour, qui semble venir s'enquérir de mon état... Sa démarche me parait un peu "suspecte" mais j'accepte quelques minutes de compagnie. Elle part puis revient 5 mn plus tard après être allé m'acheter une bouteille d'eau sans que je ne lui demande rien... Après ça, je ne ferais pas long feu!

28/02/2010 et 01/03/2010 - "Urgences" au pays du sel sans eau!

La nuit et la perf m'ont permis de retrouver quelques forces, mais maux de tete, d'estomac et diarrhées sont toujours intenses... Devant mon insistance, ils me font faire une prise de sang dans la matinée! Je sais que ce n'est pas une gastro, ca fait trois jours que j'ai l'impression d'être "deux", d'avoir un alien dans mon ventre qui travaille jour et nuit a me détruire les intestins, je lui parle d'ailleurs parfois, l'insulte devrais-je plutôt dire... Je comble les heures qui passent avec des lectures sur l'histoire bolivienne et peruvienne, des civilisations incas aux conquistadores espagnols... Entre l'Amerique du sud et l'Oceanie, la manière dont ont été traites les premiers occupants des lieux avant les invasions coloniales me rend de moins en moins fiers de mes ancêtres européens, et encore, je ne me suis pas intéressé de très près a l'Afrique... Vers 15 heures, nouvelle visite d'Amalia, toujours aussi aimable, qui cette fois m'amène un rouleau de papier hygiénique en guise de petit cadeau... Ah oui, c'est sûrement le moment de vous dire que ces petits présents ridicules me sont en fait d'une grande utilité car le papier hygiénique et l'eau minérale ne sont pas fournis dans la clinique, et vu mon état, j'en ai grandement besoin... Vers 17 heures, le verdict tombe, je suis positif a la fièvre typhoïde, autrement connue sous le nom de salmonellose! Ça m'effraie un peu mais le médecin semble parfaitement serein et habitué a ce genre de pathologie, il me dit juste que l'on va continuer le traitement et que je resterais deux nuits de plus... Fin de journée devant la TV noir et blanc de la clinique, diffusant comme chaque dimanche soir du catch americain...datant de 1988!! Ils auraient passe Thierry La Fronde juste après que j'aurais été peu étonné...

Peu de choses intéressantes le lendemain, mise a part une rencontre avec Sofia, petit moulin a paroles de sept printemps dont la maman occupait la chambre d'en face... Un nouveau pensionnaire dans ma chambre hospitalisé lui pour appendicite a laquelle s'est greffée la salmonellose (je saurais par la suite que la pénurie d'eau sur Uyuni a posé des problèmes d'hygiène majeurs déclenchant cette épidémie de salmonellose...). Rituelle visite d'Amalia qui me propose de s'occuper de la réservation de mon billet de bus quand je lui annonce souhaiter partir le lendemain pour Potosi, maintenant que j'ai récupéré des forces et sachant qu'ici la situation sanitaire est vraiment limite... Dans la clinique même, ne pas avoir d'eau courante et se servir de sots d'eau de pluie pour "tirer la chasse", ne pas pouvoir se doucher, avoir des mouches dans les chambres et même parfois des chiens, voir les infirmières ne jamais porter de gants, avoir des repas a base de bouillons et de legumes alors que je me vide et sans savoir dans quelles conditions ils ont été préparés... Bref, mon seul impératif est maintenant de fuir Uyuni tant que j'en ai la force, quitte a me faire re-hospitaliser a Potosi, ville nettement plus importante ou est d'ailleurs parti se faire opérer mon voisin de chambre. Le docteur accepte ma demande, je partirais donc demain, sachant que ça va quand même déjà bien mieux, ne restent que les diarrhées a faire cesser...

De ASOCEAMS - Bolivie - Tupiza, Uyuni

Bon les gringos, ca va bien mieux depuis meme si tout n'est pas regle, je profite de mon sejour en altitude a Potosi pour bien recuperer...

A vite

El Seb

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Commentaires
N
Et bah et bah ! J'espère que ça va mieux maintenant !...<br /> Bises grenobloises !
R
et benh zut ! pas si facile l'amérique du sud dis donc ! ... (domage que les conquistatores españoles n'aient pas eu ca quand ils sont passés en 92.. :-)<br /> J'espere que l'altiplano te fait du bien.<br /> Ici c'est plutot calme.. je n'ai jamais réussi à refaire un post aventureux.. mais qui sait.. en allant courir à midi peut être le parc se sera rempli d'animaux exotiques et les rues canyon de bron ressembleront à fournaise infranchissable.. <br /> Bon courage l'ami !<br /> <br /> (jespere que ca ne se transmet pas par les blogs ton truc... :-)
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